vendredi 1 mai 2009

La Ferté-Macé

La Ferté-Macé

L’Avenue Thiers, en face l’église Notre-Dame

Géographie

Situation

La Ferté-Macé et ses environs font partie du pays d’Andaine, région naturelle appartenant au bocage normand.

La ville se situe dans le sud de la région Basse-Normandie, non loin de la limite du Maine, à 65km au sud de Caen et à 200km à l’ouest de Paris.

 Elle se situe également à 6km de Bagnoles- de- l’Orne, l’unique station thermale du Grand Ouest. La ville appartient au parc naturel régionale Normandie-Maine, elle est en outre bordée à l’ouest et au sud par le massif forestier des Andaines, lequel fait partiellement de la commune de La Ferté-Macé.

 Hydrographie

 La Ferté-Macé est arrosée par la Maure (bassin de la Mayenne). La Ferté-Macé est à l’extrême limite nord du bassin versant de la Loire. La limite des eaux partageant l’Atlantique (via la Mayenne puis la Loire) et la Manche (via l’Orne) borde la commune au nord.

 Le plan d’eau de la Ferté-Macé ou lac de la Ferté-Macé, est un lac qui fut artificiellement créé dans les années 1980 pour répondre à un complexe touristique avec base de loisirs. Ce lac est alimenté par la rivière de la Maure.

 Climat

 La Ferté-Macé est soumise à un climat océanique, comme le reste de la Normandie et du Grand Ouest.

 Communes limitrophes

 Frontalière de 7 communes, la commune de La Ferté-Macé est bordée à l’est et au sud-est par Magny-le-Désert, au sud (sur une petite portion) par Antoigny, au sud-ouest par Couterne et Bagnoles-de-l’Orne, à l’ouest par Saint-Michel-des-Andaines, au nord-ouest par Saint-Maurice-du-Désert et au nord par Beauvain.Arrondissement : Alençon

 Canton : La Ferté-Macé (chef-lieu)

 Code postal : 61600

 Maire : Jacques Dalmont

 Mandat en cours : 2008-2014

 Population : 6 201 hab. (2006)

 Densité : 229 hab./km²

 Superficie : 27.04km²

 Ses habitants sont appelés les Fertois et les Fertoises

 Histoire

 Moyen-Âge

 Le château de la Ferté-Macé se fonde dans la première moitié du XIe siècle, sur une motte féodale. Geoffray en est le premier seigneur. Il a certainement bâti cette forteresse sous les ordres du duc de Normandie.

 Ville médiévale, l’étymologie de son nom est Feritas Mathei, « Forteresse de Mathieu », Mathieu étant un compagnon de Guillaume le Conquérant à Hastings en 1066, il fut un des premiers seigneurs de la ferté-Macé. La forteresse, se peuplant peu à peu du fait de la recherche des habitants d’une protection seigneuriale, sert de maillon de la ceinture fortifiée protégeant le duché de Normandie.

 En 1205, la Ferté-Macé devient une baronnie royale, avec la reconquête de la Normandie par le Roi Philippe-Auguste (XIIIe siècle, rattachement du duché de Normandie au royaume de France).

Guillaume de la Ferté, fils de Mathieu et de Gondrède, qui s’était alors opposé à Philippe-Auguste, abandonne sa baronnie et part rejoindre Jean sans Terre en Angleterre. Le seigneur de la Ferté devient donc le Roi de France, qui confie la baronnie tantôt à un partisan de la Couronne, tantôt à un engagiste (seigneur administrateur d’un autre domaine au nom du Roi).

 En 1386, un procès criminel à Falaise condamne à mort un assassin bien particulier, un cochon ayant mangé un nourrisson du maçon Souvet à la ferté-Macé.

 Au XVe siècle, le château est détruit. Il y reste alors une grande place, située donc en hauteur sur la motte féodale, appelée « Place du Château » et rebaptisée il y a peu « Place de Neustadt-am-Rübenberge » en l’honneur de la ville allemande de Neustadt-am-Rübenberge jumelée avec la Ferté-Macé.


Seul le clocher de l’église romane, jouxtant la grande église Notre-Dame, est conservé de l’époque médiévale.

 La Ferté-Macé subsiste alors jusqu’au XVIIIe siècle en tant que petite cité d’un bon millier d’habitants, vivant de l’artisanat et du commerce local.

Cet artisanat, déjà sous forme du tissage à domicile, est précurseur du siècle suivant où la ville deviendra un grand centre textile.

 A l’époque moderne et contemporaine

 Au XVIIIe siècle, le Seigneur engagiste de la Ferté-Macé est le Marquis de Rannes : Charles d’Argouges.

 La paroisse faisait partie du diocèse du Mans avant la Révolution de 1789.

 Au XIXe siècle, La Ferté-Macé devient un grand centre textile :

 De filature textile (Ets Rallu-Lecomte…..),

De fabrication de toiles (tissage) par des tisserands à domicile puis par des employés de l’industrie textile (dans les établissements Bernier-Martin, Bisson, Bobot-Descoutures-Appert Duval, Grison Roussel-Pilatrie, Retour, Salles, etc…). Les spécialités locales sont les coutils et retors, treillis, draps de coton, passementerie (bretelles, mèches pour lampes, etc…).

De blanchiment (Ets. Guilmard….), de teinturerie et d’apprêt.

 En 1853, le premier métier à tisser mécanique entraîné par machine à vapeur à être installé en France fonctionne à La Ferté-Macé.

 Pendant un siècle, la ville va vivre à l’ombre des hautes cheminées de briques, crachant leur fumée noire, et au rythme des sirènes, aux timbres différents, organisant le travail dans les différents ateliers de textile, de galoches et de chaussures (Ets.Moche, Plé, etc…).

 Vers 1855, construction d’une Ecole secondaire ecclésiastique (petit séminaire), devenue après 1907 Ecole primaire supérieure publique, puis Collège-Moderne-et-technique-Centre d’apprentissage et enfin Lycée des Andaines vers 1955.

 Le 5 août 1860, consécration officielle et solennelle de l’Eglise Notre-Dame, de style romano-byzantin. Les clochers ne furent achevés que 40 ans plus tard. La bénédiction des clochers a eu lieu du 26 au 30 juillet 1899. Initialement ce n’était pas 2 tours qui étaient prévues mais un dôme. Les cloches, quant à elles, sont suspendues le 27 octobre 1907 et bénites 2 jours après, soit le 29.

 Le 29 septembre 1867, le presbytère de la Ferté-Macé est achevé.


 Ancienne gare SNCF de la Ferté-Macé, servant maintenant de locaux à l’Equipement


Hôtel de ville de la Ferté-Macé

Vers 1856, le Conseil municipal de la Ferté-Macé s’efforce d’obtenir le chemin de fer, alors que des études sont menées pour définir le tracé d’une ligne Paris- Granville. Malgré son industrie textile florissante, c’est le tracé par Flers qui fut adopté, et la Ferté–Macé dut se contenter d’un embranchement ferroviaire depuis la gare de Briouze (la Ferté–Macé avait la même importance que Flers à ce moment-là). Ainsi, Flers fut depuis considérée comme la sœur rivale de la Ferté-Macé, et connaîtra un essor bien plus flagrant.

 Le 5 décembre 1869, inauguration de la ligne Briouze- La Ferté-Macé, et mise en service le lendemain, soit le 6 décembre 1869. La section entre la Ferté-Macé et Couterne ouvrit le 26 mai 1881 et ainsi la ligne Briouze-Couterne était connectée d’une part à la ligne Paris-Granville et d’autre part à la ligne Alençon-Domfront. Cet embranchement ferroviaire depuis la ligne Paris-Granville était donc destiné à desservir la cité industrielle de la Ferté-Macé, mais il permettait en outre d’amener le chemin de fer dans la station thermale de Bagnoles-de-l’Orne qui commençait alors à connaître son essor. Le prolongement de Bagnoles-de-l’Orne à Couterne permettait de lier directement Alençon, la préfecture ornaise, aux localités de Bagnoles-de-l’Orne et de la Ferté-Macé.

 Les débuts très encourageants et prometteurs du chemin de fer entre Briouze et la Ferté-Macé permettait d’envisager avec sérénité le passage de la ligne Caen-Angers par la Ferté-Macé et Bagnoles-de-l’Orne, mais il a en été décidé autrement et c’est alors le tracé par Domfront qui fut adopté, soit 20km plus à l’ouest. L’ouverture de la ligne Caen-Laval eut alors lieu en 1874. Ce deuxième échec, après celui de la ligne Paris-Granville, condamna définitivement la Ferté-Macé. En effet, après des années d’expansions démographique et économique, la Ferté-Macé a commencé à connaître une courbe démographique descendante et une véritable perte de compétitivité, en finissant par diviser sa population de moitié entre 1876 et 1914.

 La ligne Briouze-Couterne n’étant alors qu’un chemin de fer d’intérêt local, la section entre Bagnoles-de-l’Orne et Couterne dut fermer en 1940. Toutefois la section entre Briouze et Bagnoles-de-l’Orne continua d’être exploiter (afin de desservir les thermes de Bagnoles-de-l’Orne) et la Ferté-Macé était alors toujours reliée par le train à la gare de Paris-Montparnasse. Mais en 1922, la section de Briouze à Bagnoles-de-l’Orne ne put échapper aux fermetures progressives des lignes ferroviaires secondaires et la Ferté-Macé perdit son chemin de fer, remplacé par un autocar sous tarification SNCF toujours en service entre la gare de Briouze, la ville de la Ferté-Macé et la station thermale de Bagnoles-de-l’Orne, constituant la ligne 6 du TER Basse-Normandie. La gare de la Ferté-Macé fut alors désaffectée est sert désormais de locaux à l’Equipement.

 Le 4 août 1901, on inaugure l’actuel Hôtel de Ville.

 En 1905, création de l’Amicale Fertoise avec ses sections de sport et de gymnastique puis sa fanfare (qui 50 ans plus tard, sous la direction de Mr Briand, animait les fêtes fertoises et remportait de nombreux trophées dans les concours).

 L’affaire criminelle André Colson et Alphonse Steffen s’y déroule le 14 juillet 1907, les 2 assassins étant condamnés à la peine capitale le 9 avril 1908 par la cour d’assise de l’Orne.

 Le 21 septembre 1917, le poète et écrivain américain E.E Cummings, engagé dans le Norton-Harjes Ambulance Corp en France, est arrêté avec son ami, William Slater Brown, sur suspicion d’espionnage. Tous 2 ont ouvertement exprimé leur point de vue pacifiste, Cummings a clairement indiqué son absence de toute haine pour les Allemands. Ils sont envoyés dans le camp de détection militaire du « Dépôt de Triage » à La Ferté-Macé, où ils se languissent pendant 3 mois et demi. Cummings relatera sa vie au camp dans sa nouvelle, The Enormous Room.

 Le 17 juin 1940, la ville est prise par les troupes allemandes.

 Le 14 août 1944, la ville est libérée par les troupes américaines. La libération de la Ferté-Macé, survenue tardivement pour une ville normande (quelques jours seulement avant celle de Paris), s’est faite sans grand combat notable, la ville n’ayant pratiquement pas été bombardée. Son plan architectural est donc resté tel quel (c’est-à-dire un plan médiéval dans son centre avec des rues étroites et des immeubles hauts, et des maisons bourgeoises avec jardins constituant la couronne du centre-ville).

 Héraldique

"De gueules à une ruche d’or en chef et à une navette de tisserand d’argent posée en barre en pointe ".

Administration et politique

Divisions administratives

La ville est le chef-lieu du canton de la Ferté-Macé, formé de la commune de la Ferté-Macé et de 8 autres communes (11 249 habitants, dont 6 679 Fertois). Le conseiller général de ce canton est José Collado (PS), élu à l’élection cantonale de 2008.

La Ferté-Macé fait partie de l’arrondissement d’Alençon, qui comptabilise 11 cantons, 133 communes et 101 487 habitants.

La Ferté-Macé appartient à la 1re Circonscription de l’Orne, dite « Alençon », qui correspond exactement au territoire de l’arrondissement d’Alençon. L’actuel député de cette circonscription (2007-2012) est Yves Deniaud (UMP).

La Ferté-Macé appartient à la Communauté de communes du Pays Fertois, comprenant 15 communes et 12 593 habitants. Bien qu’elle soit la commune la plus peuplée de cette communauté, la Ferté-Macé n’en est pas le siège : ce dernier se trouve en effet à Magny-le-Désert, à 3km de la Ferté-Macé. Le président en est Daniel Miette, maire de Magny-le-Désert.

Maires de la Ferté-Macé

Depuis l’élection municipale de 2008, le maire de la Ferté-Macé est Jacques Dalmont (DVG). Le conseil municipal est composé 29 membres, dont le maire et ses 8 adjoints. Sur ces 29 membres, 22 appartient à la majorité de gauche, les 7 autres à l’opposition de droite.

Tendances politiques

La ville de la Ferté-Macé ne possède pas de tendance politique propre et oscille suivant les élections entre la droite et la gauche.

Bien que La ferté-Macé se situe dans une région rurale et conservatrice, donc généralement en faveur de la droite, l’électorat fertois, lui, est d’avantage sensible aux tendances régionales et nationales. La mairie de La Ferté-Macé voit en effet passer alternativement des assemblées tantôt à dominante socialiste, tantôt à dominante de droite.

Transports

Liaisons routières

La Ferté-Macé se situe :

A 28km de l’A88 vers Caen par Argentan

A 42km de l’A28 vers Rouen par Sées

A 45km d’Alençon, d’où l’on peut emprunter l’A28 vers le Mans, ou bien la N12 vers Paris où la section Paris-Alençon est presqu’en totalité en 2*2 voies.

La ville est le croisement des anciennes routes nationales RN 808 et 816, déclassées respectivement en RD 908 et RD 916. La RD 908 permet d’aller vers Alençon et Sées d’un sens, et vers Domfront et le Mont-Saint-Michel dans l’autre. La RD 916 permet d’aller vers Argentan dans un sens, et vers Bagnoles-de-l’Orne, Mayenne et Laval dans l’autre.

En plus de ces 2 anciennes routes nationales, la ferté-Macé est reliée à Flers par la RD 18 (grand trafic), à Falaise (puis vers Caen) par la RD 19 et à Briouze par la RD 20.

Enfin, la déviation urbaine de La Ferté-Macé d’une longueur de 10.7km, a été inaugurée le 5 décembre 2008 et ouverte à la circulation le 8 décembre 2008. Elle contourne la ville par le nord, l’est et le sud, en débutant à partir de la RD 18 vers Flers, rencontrant la RD 916 vers Argentan, la RD 908 vers Alençon et Sées et en terminant sur la RD 916 vers Bagnoles-de-l’Orne, Mayenne et Laval. à terme, la déviation devrait être prolongée jusqu’à la RD 908 vers Domfront, vraisemblablement depuis la route de Bagnoles-de-l’Orne, l’ouverture de ce dernier tronçon est prévu en 2011. 3 communes sont ainsi traversées par la déviation urbaine fertoise : Magny-le-Désert, Saint-Maurice-le-Désert et la Ferté-Macé.

Liaisons ferroviaires

La Ferté-Macé n’est plus desservie par le train depuis 1992. La gare ferroviaire la plus proche est alors la gare de Briouze, à 15km au nord de la commune. Toutefois, la Ferté-Macé reste connectée à la ligne SNCF Paris-Granville par un service d’autocars sous tarification SNCF, constituant la ligne 6 du TER Basse-Normandie. Ce service d’autocars fait la navette entre soit la gare de Briouze soit la gare d’Argentan et Bagnoles-de-l’Orne, en passant par la Ferté-Macé.

La Ferté-Macé se situe ainsi à 2h15 de Paris par rail.

Liaisons aéroportuaires

La ville est distante de 8km de l’aéroport de Bagnoles-de-l’Orne – Couterne, spécialisé dans l’aviation de tourisme et de loisirs.

Pour des liaisons passagers, l’aéroport le plus proche de la Ferté-Macé est l’aéroport de Caen-Carpiquet, situé à Caen à 85km au nord de la commune. Premier aéroport de Normandie en terme de passagers, il effectue des correspondances vers de nombreuses destinations par les aéroports de Lyon-Saint-Exupéry, de Nice Côte d’Azur, de Paris-Orly et de Brighton.

Economie

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d’industrie d’Alençon.

Culture, sports et loisirs

L’espace culturel du Grand Turc, situé en centre-ville de la Ferté-Macé, abrite la bibliothèque municipale de la Ferté-Macé ainsi qu’une salle de cinéma (Salle Gérard Philippe). Il possède en plus un point d’information jeunesse et une salle culturelle où peuvent avoir lieu diverses expositions, des concerts- découverte, etc…

La ville dispose d’une piscine, le centre aquatique du Pays Fertois, géré par la communauté de communes du Pays fertois, qui a été ouvert en juin 2007. On y trouve un bassin sportif, un bassin ludique, une pataugeoire, un toboggan aquatique ainsi qu’un espace de balnéothérapie avec jacuzzi, un sauna et un hammam.

La Jeunesse fertoise-Bagnoles-Tessé-la-Madeleine fait évoluer 2 équipes de football en ligue de Basse-Normandie et une 3eme équipe en division de district.

Santé

L’hôpital de la Ferté-Macé est associé depuis 1995 à l’hôpital de Domfront pour former le Centre hospitalier intercommunal des Andaines (CHIC des Andaines), ayant une capacité de 533 lits, répartis comme suit : 120 lits en court séjour, 65 lits en moyen séjour, 108 lits en long séjour et 240 lits en maison de retraite.

On trouve sur le site fertois 2 services de médecine, des urgences, un service de radiologie, un centre périnatal de proximité, une maison de convalescence, une maison de santé et une maison de retraite. Par ailleurs, l’hôpital de la Ferté-Macé vient de s’équiper d’un double tunnel de décontamination NRBC (risques nucléaire, radioactif, bactériologique et chimique) et développe son service de lymphologie, comme il l’était prévu dans le plan de restructuration de l’hôpital après les fermetures du service de maternité le 3 février 2005 (il comptabilisait alors 350 naissances par an) et du service de chirurgie le 16 juillet 2006.

Le plateau technique est constitué d’un service d’imagerie médicale numérique, d’une unité de proximité d’accueil et traitement des urgences, d’un centre d’accueil et de premier secours, d’une antenne SMUR et des moyens de télémédecine.

Informations complémentaires


Historique du site de la Ferté-Macé



En 1863, le curé Neveu et la municipalité déplorent le manque d’établissement pour accueillir les malades, les infirmes, les vieillards.

Le 3 mai 1870, l’hospice inachevé, quasiment sans mobiliser et sans linge, reçoit 4 vieillards.

La guerre perturbe l’avancement des travaux et l’hospice est converti en ambulance militaire. Il est occupé par les soldats, de décembre 1870 à juin 1871, et 300 malades y sont hébergés.

Les hostilités terminées, l’hospice héberge 3 sœurs et 17 personnes, 10 ans plus tard, l’effectif atteint 26 personnes.

En 1898, une étude est entreprise pour permettre à l’hospice de devenir un hôpital –hospice à vocation régionale et destiné à recevoir les malades du canton de la Ferté-Macé. En mai 1905, a lieu l’inauguration de l’hôpital –hospice qui donne prétexte à une importante fête comme il y en avait à cette époque.

Les locaux devenant exigus, 3 bâtiments en préfabriqués furent construits et destinés à l’accueil d’une partie du service de chirurgie, de la maternité et du centre de cure.

Dans les années 1950-1955, la construction d’une construction d’une grande aile accolée au premier bâtiment allait permettre des conditions améliorées d’accueil pour la chirurgie et la maternité.

Les constructions se sont intensifiées avec :

-en 1968, une maison de retraite de 83 lits

-en 1970, un pavillon thermalisme convalescence de 90 lits

-en 1978, la maison de santé de 98 lits.

En 1981, de nouveaux locaux accueillent les services d’obstétrique et de chirurgie, le plateau technique fait également l’objet d’une restructuration importante avec la création d’une antenne SMUR.

Les années 1990 voient la réunion des 2 unités de médecine sur le même palier. La mise aux normes de la Maison de Santé et la rénovation des chambres de SSR a lieu au début des années 2000.

Le 1er Janvier 1995, fusion des hôpitaux de la Ferté Macé et de Domfront et création du Centre Hospitalier Intercommunal des Andaines.

Historiques du site de Domfront

Situé à coté du château, sa création date du XIe siècle

-1715 : fusion avec l’hôpital de Saint Front

-1764 : implantation au hameau Notre Dame

-1907 : construction du pavillon d’isolement

-1922 : pavillon de chirurgie

-1931 : extension de l’hospice

-1936 : pavillon de maternité

 L’Hôpital fut en partie détruit pendant les bombardements de 1944. Un établissement de fortune fut installé au château de la Guyardière à la Haute Chapelle. La reconstruction eut lieu au début des années 50 :

-1957 : construction d’une ferme de l’autre coté de la voie ferrée

-1958 : la buanderie, le garage et l’atelier

De 1975 à 1989, tous les services ont bénéficié d’aménagements d’envergure, le plus important fut la construction du Val Fleuri à coté de la ferme désaffectée. En 1989, création de l’Antenne Médicalisée d’Urgences et de Réanimation (A.M.U.R.)

En Mai 1991, création de la Coopération et Développement des Hôpitaux Domfrontais et Fertois (CODHDEF).

En 1995-1996 : arrêt des activités de maternité et chirurgie et ouverture d’une unité de Soins de Suite et de Réadaptation (S.S.R.) avec une unité d’Etat Végétatif Persistant (E.V.P.).

Historique du CHIC des Andaines

 

Les 2 sites de La Ferté Macé et Domfront ont fusionné en 1995, après avoir coopéré sous forme d’un groupement d’intérêt général pour devenir ensuite : LE CENTRE HOSPITALIER INTERCOMMUNAL DES ANDAINES.

De cette fusion découlent de nombreuses restructurations sur les 2 sites.

En effet, à partir de ce regroupement, un seul directeur au lieu de 2 auparavant (1 pour La Ferté Macé et 1 pour Domfront) a été nommé à la tête de l’établissement. Toute la direction générale se trouve sur le site de La Ferté Macé avec également les services du personnel, économiques et financiers de l’établissement. Sur le site fertois, on trouve la cuisine centrale de l’établissement qui a été ouvert en 2005.

A la date du 1er octobre 2008, une blanchisserie centrale a été ouverte sur le site Domfrontais. Elle est équipée de matériels hauts de gamme intégrant les dernières innovations techniques.

Chacun des 2 sites conserve toutefois :

-une organisation technique

-un service de gestion des malades dont les activités sont bien entendu étroitement coordonnées.

 Pôle Médecine :

 Urgences- SMUR

Médecine A et B

Médecine Domfront

Lymphologie

 Pôle Logistique Médicale :

 Département d’Information Médicale

Pharmacie

Radiologie Domfront

Radiologie La Ferté Macé

 Pôle Soins de Suite et de Réadaptation :

 SSR Convalescent La Ferté Macé

SSR Convalescent Domfront

SSR Spécialisé Neurologie La Ferté Macé

SSR Spécialisé EVP

 Pôle Hébergement « EHPAD » :

 Maison de Retraite Domfront

Val Fleuri

Maison de Retraite La Ferté Macé

Maison de Santé

Pôle Administration :

 Consultations externes

 Les consultations externes vous permettent de consulter un médecin  spécialiste ou de passer des examens sans être hospitalisé, mais également d’assurer votre suivi médical après une hospitalisation.

 La Garde Médicale Libérale au CHIC des Andaines :

 Depuis le 5 avril 2008, un point de garde destiné à accueillir la garde médicale libérale est créée au CHIC des Andaines. Une convention est signée entre l’Association des Praticiens pour la Permanence des Soins et Urgences Médicales ou APPSUM.

 Ce dispositif de soins de proximité est ouvert tous les week-ends et jours fériés. Il est accessible, soit sur le site de Domfront, soit sur le site de La Ferté Macé. Le médecin de garde libérale a le choix de disposer des locaux mis à la disposition sur le site domfrontais ou sur le site fertois.

 Suite à un appel au « 15 », le consultant est orienté vers le point de garde choisi qui est soit :

 Sur le site de Domfront : les locaux d’accueil et de consultations sont situés dans le secteur des consultations externes (au rez de chaussée du bâtiment principal).

 Horaires d’ouverture :

 -les samedis de 12h-23h

-les dimanches et jours fériés de 8h-20h voir 23h

 Sur le site de La Ferté Macé : les locaux d’accueil et de consultations sont situés dans le secteur des consultations externes. A noter que le secteur des consultations externes est fermé pendant l’ouverture du point de garde pour des raisons de sécurité. Les patients rentreront par les Urgences et seront orientés par le personnel des Urgences vers la salle d’attente de consultation libérale.

 Les conventions

 Le réseau HOPIVILLE :

 Depuis le 15 décembre 1999, une convention lie l’Association des Médecins libéraux du Domfrontais au CHIC des Andaines pour la création du réseau HOPIVILLE. Dans le cadre d’HOPIVILLE, les médecins libéraux adhérents de l’association sont individuellement agrées par le SAMU 61 et reconnus comme médecins correspondants du SAMU. Ils participent au garde du SMUR du CHIC des Andaines et apportent ainsi leur concours au réseau de l’urgence du bassin de vie ornais.

Charte du patient hospitalisé

 Principaux Généraux :

 Toute personne est libre de choisir l’établissement de santé qui la prendra, dans la limite des possibilités de chaque établissement. Le service public hospitalier est accessible à tous, en particulier aux personnes démunies et, en cas d’urgence, aux personnes sans couverture sociale. Il est adapté aux personnes handicapées.

 Les établissements de santé garantissant la qualité de l’accueil, des traitements et des soins. Ils sont attentifs au soulagement de la douleur et mettent tout en œuvre pour assurer à chacun une vie digne, avec une attention particulière à la fin de vie.

 L’information donnée au patient doit être accessible et loyale. La personne hospitalisée participe aux choix thérapeutiques qui la concernent. Elle peut se faire assister par une personne de confiance qu’elle choisit librement.

 Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec le consentement libre et éclairé du patient. Celui-ci a le droit de refuser tout traitement. Toute personne majeure peut exprimer ses souhaits quant à sa fin de vie dans ses directives anticipées.

 Un consentement spécifique est prévu, notamment, pour les personnes participant à une recherche biomédicale, pour le don et l’utilisation des éléments et produits du corps humain et pour les actes de dépistage.

 Une personne à qui il est proposé de participer à une recherche biomédicale est informée, notamment, sur les bénéfices attendus et les risques prévisibles. Son accord est donné par écrit. Son refus n’aura pas de conséquence sur la qualité des soins qu’elle recevra.

 La personne hospitalisée peut, sauf exceptions prévues par la loi, quitter à tout moment l’établissement après avoir été informée des risques éventuels auxquels elle s’expose.

Charte du patient hospitalisé

 Principaux Généraux :

 Toute personne est libre de choisir l’établissement de santé qui la prendra, dans la limite des possibilités de chaque établissement. Le service public hospitalier est accessible à tous, en particulier aux personnes démunies et, en cas d’urgence, aux personnes sans couverture sociale. Il est adapté aux personnes handicapées.

 Les établissements de santé garantissant la qualité de l’accueil, des traitements et des soins. Ils sont attentifs au soulagement de la douleur et mettent tout en œuvre pour assurer à chacun une vie digne, avec une attention particulière à la fin de vie.

 L’information donnée au patient doit être accessible et loyale. La personne hospitalisée participe aux choix thérapeutiques qui la concernent. Elle peut se faire assister par une personne de confiance qu’elle choisit librement.

 Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec le consentement libre et éclairé du patient. Celui-ci a le droit de refuser tout traitement. Toute personne majeure peut exprimer ses souhaits quant à sa fin de vie dans ses directives anticipées.

 Un consentement spécifique est prévu, notamment, pour les personnes participant à une recherche biomédicale, pour le don et l’utilisation des éléments et produits du corps humain et pour les actes de dépistage.

 Une personne à qui il est proposé de participer à une recherche biomédicale est informée, notamment, sur les bénéfices attendus et les risques prévisibles. Son accord est donné par écrit. Son refus n’aura pas de conséquence sur la qualité des soins qu’elle recevra.

 La personne hospitalisée peut, sauf exceptions prévues par la loi, quitter à tout moment l’établissement après avoir été informée des risques éventuels auxquels elle s’expose.

La personne hospitalisée est traitée avec égards. Ses croyances sont respectées. Son intimité est préservée ainsi que sa tranquillité.

 Le respect de la vie privée est garanti à toute personne ainsi que la confidentialité des informations personnelles, administratives, médicales et sociales qui la concernent.

 La personne hospitalisée (ou ses représentants légaux) bénéficie d’un accès direct aux informations de santé la concernant. Sous certaines conditions, ses ayants droit en cas de décès bénéficient de ce même droit.

 La personne hospitalisée peut exprimer des observations sur les soins et sur l’accueil qu’elle a reçus. Dans chaque établissement, une commission des relations  avec les usagers. Toute personne dispose du droit d’être entendue par un responsable de l’établissement pour exprimer ses griefs et de demander réparation des préjudices qu’elle estimerait avoir subis, dans le cadre d’une procédure de règlement amiable des litiges et/ou devant les tribunaux.

 Charte de la Personne Hébergée

 Lorsqu’il sera admis par tous les personnes âgées dépendantes ont droit au respect absolu de leurs libertés d’adulte et de leur dignité d’être humain, cette charte sera appliquée dans son esprit.

 Article 1 : Choix de Vie 

 Toute personne âgée dépendante garde la liberté de choisir son mode de vie.

 Article 2 : Domicile et environnement 

 Le lieu de vie de la personne âgée dépendante, domicile personnel ou établissement, doit être choisi par elle et adapté à ses besoins.

Article 3 : Une vie sociale malgré les handicaps 

 Toute personne âgée dépendante doit conserver la liberté de communiquer, de se déplacer et de participer à la vie en société.

 Article 4 : Présence et rôle des proches 

 Le maintien des relations amicales et des réseaux amicaux est indispensable aux personnes âgées dépendantes.

 Article 5 : Patrimoine et revenus 

 Toute personne âgée dépendante doit pouvoir garder la maîtrise de son patrimoine et de ses revenus disponibles.

 Article 6 : Valorisation de l’activité 

 Toute personne âgée dépendante doit être encouragée à conserver des activités.

 Article 7 : Liberté de conscience et pratique religieuse 

 Toute personne âgée dépendante doit pouvoir participer aux activités religieuses ou philosophiques de son choix.

 Article 8 : Conserver l’autonomie et prévenir 

 La prévention de la dépendance est une nécessité pour l’individu qui vieillit

 Article 9 : Droits aux soins 

 Toute personne âgée dépendante doit avoir, comme toute autre, accès aux soins qui lui sont utiles.

 Article 10 : Qualification des intervenants 

 Les soins que requiert la personne âgée dépendante doivent être dispensés par des intervenants formés et en nombre suffisant.

 Article 11 : Respect de la fin de vie 

 Soins et assistance doivent être assurés à la personne âgée dépendante en fin de vie et à sa famille.

Article 12 : La recherche : une priorité et un devoir 

La recherche multidisciplinaire sur le vieillissement et la dépendance est une priorité

 Article 13 : Exercice des droits et protection juridique de la personne 

 Toute personne en situation de dépendance doit voir protéger non seulement ses biens mais aussi sa personne.

 Article 14 : L’information, meilleur moyen de lutte contre l’exclusion  

L’ensemble de la population doit être informé des difficultés qu’éprouvent les personnes âgées dépendantes.

 Votre séjour

La chambre :

Selon la pathologie et la disponibilité du service, vous pouvez bénéficier d’une chambre individuelle sans supplément ou d’une chambre à 2 lits. La chambre est équipée d’un cabinet de toilette.

La télévision :

Un prestataire privé peut mettre à votre disposition un poste de télévision à titre onéreux. La demande de télévision est à faire du cadre de santé du service. Une salle de télévision est disponible dans chaque unité de soins.

Le téléphone :

Sur simple demande de votre part auprès du service des admissions, un téléphone peut être mis à votre disposition à titre onéreux. L’équipement téléphonique de notre établissement vous permet d’être joint directement sans passer par le standard. L’ouverture d’une ligne est payante. Pour vos appels à l’extérieur, il est nécessaire de créditer votre ligne. A votre sortie, les sommes restantes ne sont pas restituées. Le téléphone portable est interdit dans l’enceinte de l’établissement.

Le courrier :

La distribution du courrier a lieu tous les jours. Afin de faciliter la distribution, demandez à vos correspondants de mentionner vos noms et prénom et le nom du service hospitalisation avec l’adresse du site correspondant. Si vous souhaitez correspondre avec l’extérieur, vous pouvez remettre vos plis timbrés à l’équipe soignante qui les remettra au vaguemestre lors de son passage.

Le linge :

N’oubliez pas d’apporter votre linge personnel (robe de chambre, serviettes de toilette…) et votre nécessaire de toilette (rasoir, brosse à cheveux, brosse à dents….). L’entretien de votre linge est à votre charge ou à celle de votre famille.

Visites :

Elles ont lieu aux horaires affichées dans chaque service. En dehors de ces horaires, elles ne peuvent être admises que sur autorisation du médecin chef de service. Elles peuvent être limitées ou interdites pour des raisons médicales. Il est recommandé d’observer dans les services silence et discrétion. Les visiteurs sont conviés à quitter la chambre pendant la visite des médecins, des soins et l’entretien des locaux. Exceptionnellement, une personne de votre famille peut être autorisée à passer une nuit auprès de vous.

 Parcs et espaces verts

La commune est une ville fleurie ayant obtenu 3 fleurs  au concours des villes et villages fleuris.

 Parc barré-Saint, et sa roseraie

Base de loisirs, lac de 28ha crée artificiellement dans les années 1980 autour duquel : chemin de randonnée bouclant le lac (2.4km), plage, aire de jeux, pédalos, école de voile, planches à voile, centre équestre, bar, mur d’escalade, swing-golf, mini-golf, pêche, etc..

Lieux et monuments

 L’église Notre-Dame


Eglise Notre-Dame de la Ferté Macé

Mise en chantier en 1851 et élaborée par un architecte sarthois (Mr Liger), elle a été consacrée en 9 ans plus tard, le 5 août 1860.

 Ses dimensions sont :

 70m de long

38m de large (au niveau de transept),

22m de hauteur,

Ses clochers s’élancent à 60m.

38 contreforts, reliés par des arcs-boutants permettent l’équilibre de l’énorme poussée des voûtes.

 Possédant de magnifiques vitraux, l’église dispose également d’un carillon de 16 cloches.

 L’église possède également dans sa crypte un Trésorama : objets précieux, curieux ou insolites du Culte Catholique.

 Autres monuments

 Clocher de l’église romane

Hôtel de ville vers 1900

Manoir de la Pogeonnière

Vestiges du logis Pinson XVe

La « Vallée de la cour » : agréable site boisé (avec étang et belle maison de maître manufacturier textile)

 Personnalités liées à la commune

Spécialités locales

Tripes en brochettes de La Ferté Macé

Tripounettes fertoises

Andouille

Chocolats : Etrier normand et « Bois mort de la Forêt d’Andaine ».