dimanche 10 janvier 2010

Sources Wikipédia


dimanche 23 août 2009

Flotte et couverture navale

Opérations

Photo du Monument à la mémoire de la Brigade du Génie américain. Il est construit sur le premier blockhaus pris aux Allemands en Normandie.

C'est à 6h30 le 6 juin, après une intense préparation d'artillerie et d'un bombardement aérien efficace des principales positions allemandes, que la 4e division d'infanterie US est engagée. 2 escadrons de chars DD amphibies sont mis à l'eau à 3km du rivage. Ils rejoignent la plage par leurs propres moyens grâce à 2 hélices et une jupe de caoutchouc. Ils s'aprochent en 2 vagues d'assaut, 12 chars pour l'une, 16 pour l'autre, de la plage où ils commecent à tirer sur les positions Allemands alors que ceux-ci peinent à réorganiser leur défense après le terrible et efficace bombardement allié qui vent juste de cesser.


Photo d'une borne d la voie de la Liberté à l'aube à Utah Beach

En raison d'une erreur de navigation, les premières vagues d'assaut prirent pied à environ 2km au sud de l'endroit prévu.Heureuse erreur pour les Alliés puisque les défenses allemandes étaient ici nettement moins redoutables. Pendant le début du débarquement de la division d'infanterie américaine, les tirs allemands sont nourris mais peu prcis et peu à peu, les positions de mitrailleuses allemandes sont rapidement neutralisées. Il subsistera tout au long de la journée des tirs aléatoires mais meurtriers des canons et mortiers de la 709e division d'infanterie allemande située dans les terres mais que l'avancée des troupes à terre et les tirs guidés des navires alliés réduiront progressivement.
La plage est aux mains des Alliés assez rapidement. La marée se retirant, découvre les défenses des plages que les unités du génie commencèrent à éliminer moins d'une heure après le début du débarquement, afin d'ouvrir des passagers aux chalands de débarquement de matériels et véhicules lourds. Deux heures après le débarquement, le mur antichar fut dynamité en plusieurs endroits et leschars purent commencer leur progression à l'intérieur des terres.. La jonction des troupes débarquées et des parachutistes se fit en début d'après-midi du côté de Pouppeville. Les pertes de la 4e division (tués, blessés et dsparus) ne dépassèrent pas les 200 hommes pour la journée du 6 juin.

Troupes américaines aéroportées au village Saint-Marcouf dans le Cotentin, le 8 juin 1944.


Raisons d'un succès

Comparativement à Omaha Beach, Utah Beach fut un succès, et ce dû à plusieurs facteurs:

Moins de fortifications allemandes comparé à d'autres plages. La défense est largement fondée sur l'isolement du cordon littoral de l'intérieur du pays par les zones inondées.
Un bombardement avant l'assaut efficace: beaucoup des grands bunkers identifiés, comme la batterie côtière près de Saint-Martin-de-Varreville, furent détruits par les B-26 Marauder, bombardiers moyens de la 9e US Air Force, volant àmoins de 5 000 pieds (1 600m) et fournissant aussi un appui aérien rapproché aux forces d'assaut. Les tanks DD: 28 des 32tanks amphibies ont atteint le rivage car ils ont été mis à l'eau 2 fois plus près de laplage qu'à Omaha et furent aussi capables de se diriger dans le courant de manière plus efficace pour éviter la houle.
L'erreur sur la zone de débarquement avec un débarquement vers une zone plus au sud que prévue se révélant une des zones de sortie de plage la moins fortifiée.
Les troupes parachutistes: la différence la plus significative fut les 13 000 hommes de la 101e et de la 82e division aéroportée qui combattaient déjà dans l'ntérieur des terres lors du début du débarquement. 5 heures avant la première vague d'assaut, les troupes parachutées ou arrivées par planeurs combattaient au-delà des plages, éliminant l'ennemi des positions le long des sorties de plages et créant la confusion parmi les Allemands, prévenant ainsi toute contre-attaque organisée de la part de l'ennemi vers les zones de débarquement.

Mais ce succès doit être relativisé par les lourdes pertes subies par les troupes aéroportées. La 101e perdit 40% de ses effectifs le jour J, dus à une dispersion au largage (plusieurs tombèrent dans les marais) et à de durs combats au sol.

Logistique

Dans les 12 premières heures, ce sont 23 250 hommes, 1 700 véhicules de combats et 1 695 tonnes d'approvisionnement qui seront débarqués sur cette plage.

Par la suite, une véritable logistique d'approvisionnement va être mise en place à Utah Beach par la brigade spéciale de génie américain, forte de 19 500 hommes, brigade qui sera portée dans les semaines qui suivent à près de 70 000 hommes. Cette unité, commandée par le major général Eugène Meode Caffey, permettra de juin à novembre 1944 le débarquement sur la plage et l'acheminement jusqu'au front de 836 000 hommes, 220 000 véhicules de la jeep à la locomotive, 775 000 tonnes d'approvisionnements. En effet, privé rapidement de leur port artificiel de Saint-Laurent-sur-Mer détruit par la tempête du 19 juin, les Américains durent imaginer des solutions de rechange, la plage sera donc utilisée par des chalands mais aussi par des échouages volontaires de bateaux de plus fort tonnage, repris ensuite par la marée montante. Le quartier général de cette unité de génie sera durant les premières semaines établi dans le premier blokhaus pris aux Allemands à Utah Beach. Sur celui-ci s'élève aujourd'hui le monument à la mémoire des hommes de la 1re brigade de génie.

a)Utah Beach
b)Omaha Beach
c)Gold Beach
d)Juno Beach
e)Sword Beach

a)Utah Beach

Utah Beach est l'appellation d'une des 5 plages du débarquement de Normandie le 6 juin 1944. Plage la plus à l'ouest des zones du débarquement allié et la seule située sur la côte nord-est du Cotentin, à l'ouest de l'estuaire de la Vire (les 4 autres se trouvent sur la côte du Calvados), Utah Beach s'étendait de Sainte-Marie-du-Mont jusqu'à Quinéville sur environ 5km de long, avec une zone d'assaut principal à hauteur de Varreville. Elle fut ajoutée aux plans initiaux du débarquement, du fait d'un plus grand nombre de chalands de débarquement finalement disponibles et permettait ainsi d'avoir une tête de pont plus proche du port de Cherbourg.

Le débarquement à Utah Beach fut certainement le moins coûteux en vies humaines et celui avec les résultats, à la fin de la première journée, les plus proches des objectifs initiaux des Alliés.La 4e division d'infanterie américaine n'y rencontra qu'une relativement faible résistance ennemie, en contraste avec Omaha Beach l'autre plage du secteur américain. Les fortifications allemandes y étaient moindres du fait d'une configuration des lieux jugée peu propice par les Allemands pour un débarquement. En effet, la plage se trouve su un cordon littoral adossé à des zones marécageuses. Le débarquement américain sur Utah sera donc précédé d'une opération aéroportée de nuit, elle est coûteuse en vies humaines, sur Sainte-Mère-Eglise et Chef-du-Pont afin de contrôler les quelques routes au travers des marais permettant les sorties de plage.

Situation



La partie est du Cotentin à la limite des départements de la Manche et du Calvados est une zone de terres basses et humides, sujette à des inondations régulières en hiver. Sur le littoral, s'étendent de larges plages de sable bordées d'un cordon dunaire les séparant des marais que l'on franchit en empruntant des chemins surélevés. Les Allemands avaient volontairement maintenu plusieurs zones inondées pour rendre plus difficile un débarquement.

Cette plage, particulièrement propice à un assaut amphibie, verra ses défenses renforcées après le maréchal Rommel détectera de nombreuses faiblesses dans le dispositif défensif allemand lors de ses multiples visites d'inspection. Ainsi, les dunes entre la baie des Veys et Saint-Vaast-la-Hougue seront truffées de nids de
mitrailleuses et sur les hauteurs de l'arrière-pays seront aménagées quelques batteries lourdes, notamment à Azeville, Cribecq, Morsalines, La Pernelle. Néanmoins cette zone restera moins fortifiée que d'autres zones de la côte normande du fait que les Allemands estimaient que les marais et les zones inondées rendaient difficile un accès à l'intérieur des terres. Initialement, les Alliés n'avaient pas prévu de débarquer sur les côtes du Cotentin. La proximité du port de Cherbourg et la nécessité de disposer d'une solution de repli au cas où la situation tournerait mal sur les plages du Calvados, décidèrent les responsables du haut commandement allié (le général Eisenhower et le maréchal Montgomery) à ajouter une cinquième plage. Un plus grand nombre de chalands de débarquement disponibles permit cette plage supplémentaire.

L'endroit retenu reçut le nom de code d'Utah Beach. Il s'étend de Sainte-Marie-du-Mont jusqu'à Quinéville, avec une zone d'assaut d'environ 2km à hauteur de Varreville. Afin de permettre une sortie de plage des troupes fraîchement débarquées et qu'elles ne se trouvent pas bloquées entre la plage et les marais, les Alliées décidèrent d'engager 2 divisions parachutistes, la 82e et la 101e divisions aéroportées américaines qui devront pour cela établir un point de fixation sur la zone de Sainte-Mère-Eglise et Chef-du-Pont et contrôler les quelques routes d'accès aux plages. Ils doivent également prendre le contrôle de la N13, route natioanle reliant Paris à Cherbourg via Caen et d'importance stratégique; cela afin d'éviter tout mouvement de troupes ou contre-attaque ennemis par cette voie et aussi de couper la liaison avec la forteresse de Cherbourg. Dans ce même but, ils doivent également contrôler la ligne de chemin de fer reliant Caen à Cherbourg, les ponts de la Douve et le contrôle du canal de Carentan à la mer. L'assaut aéroporté porte les noms d'opérations Albany et Boston.

C'est la 4e division d'infanterie américaine du major général Barton, appartenant au VIIe corps américain commandé par le général J.Lawton Collins, qui fut chargée de prendre d'assaut Utah Beach. La première vague d'assaut est menée par le brigadier général Théodore Roosevelt, petit-nevu du président américain en exercice, Franklin DelanoRoosevelt, fils de l'ancien président Theodore Roosevelt et seul général, ce jour du 6 juin, à accompagner une vague d'assaut. Ce débarquement bénéficie de l'appui feu du groupe de bombardement de l'amiral ML Deyo et d'un écran de fumée lancé par le squadron 342, groupe Lorraine des ex-forces aériennes françaises libres. En tout ce sont plus de 865 navires, la "Force U", de convoyage, de protection ou d'ppui aux troupes à terre qui seront impliquées dans le débarquement sur Utah Beach.

Bataille de Normandie

Un LCVP(Lading Craft Vehicle Personnel) le 6 juin 1944

Informations générales

Date:Du 6 juin au 21 août 1944
Lieu: Basse-Normandie, Ouest de la France
Issue: Tête de pont alliée en Europe: Ouverture d'un 2e front soulageant le front russe

Forces en présence

326 000 hommes (11 juin)
Inconnu (1 000 000 d'hommes éparpillés sur l'ensemble de la France)

Pertes

150 000 tués, blessés
et disparus (tués:37000, disparus:19000)

200 000 tués et blessés

La bataille de Normandie est l'une des grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre européen. Elle se déroule entre juin et août 1944 en Normandie, et permet aux forces alliées d'ouvrir un nouveau front en Europe, face aux troupes allemandes. Elle débute le 6 juin 1944-appelé Jour J-par le débarquement et le parachutage des premières troupes alliées sur et aux abords des plages de l'ouest du Calvados et de l'est du Cotentin pour finir entre le 19 (premières unités alliées traversant la Seine) et le 21 août (fermeture de la poche de Falaise), ouvrant la voie à la libération de Paris le 25 août. Certains historiens considèrent que la bataille de Normandie s'achève le 12 septembre avec la libération du Havre.

Quelque 65 ans après, cette bataille reste la plus grande opération logistique de débarquement, 3 millions de soldats principalement américains, britanniques, canadiens mais aussi d'autres forces alliées (Armée française, troupes polonaises, belge, tchécoslovaques, néerlandaises et norvégiennes) traversant la Manche pour débarquer en Normandie dont 130 000 le jour J.

L'objectif des Alliés dans cette opération est de créer un second front, réclamé par Staline depuis 1942, en Europe du Nord-Ouest (opération Overlord), par la mise en place d'une tête de pont qui puisse ouvrir un accès assez rapide vers le coeur de l'Allemagne. La progression du front italien, trop lente, ne permet pas, en effet, d'espérer une issue rapide en Europe.

Le plan d'exécution en Normandie s'articule en 2 phases:

1.s'emparer d'une tête de pont afin de prendre le noeud routier de Caen et le port de Cherbourg (opération Neptune).

2.élargir la zone par la conquête de la Bretagne et des ports de la façade atlantique d'une part, avancer jusqu'à une ligne Le Havre-Le Mans-Tours d'autre part.

Cette ligne est l'objectif planifié à 40 jours. L'objectif optimiste à 3 mois (soit début septembre) est une zone s'étendant jusqu'à la Loire au sud et à la Seine au nord-est. Si le débarquement le lour J est partiellement réussi, les suites de l'opération se révèlent beaucoup plus difficiles et plus longues que prévues avec des combats acharnés en Normandie, connus sous le nom de bataille de Normandie.

Prélude

La planification de l'invasion du continent européen débute le 14 janvier 1943 lors d'une rencontre à Casablanca entre Roosevelt et Churchill, alors que Staline réclame avec insistance l'ouverture d'un second front en Europe pour soulager l'Armée rouge qui supporte l'essentiel du poids de la guerre en Europe. Le rayon opérationnel des avions de chasse et les contraintes logistiques réduisent les possibilités de débarquement à 2 choix: le Pas-de-Calais et la Normandie.

Bien que le Pas-de-Calais offre les meilleures plages et un accès plus rapide vers l'Allemagne, il est considéré comme un choix trop évident risquant d'être trop bien défendu. La Normandie est donc choisie.

L'échec du débarquement de Dieppe (le 19 août 1942) a montré qu'il n'est pas souhaitable d'attaquer directement un port pour débarquer. De plus, la capacité défensive des grands ports a été considérablement accrue depuis 1942, les rendant quasi-imprenables par un assaut venant de la mer.

Les généraux Dwight Eisenhower et Bernard Montgomery sont nommés respectivement commandant suprême des forces expéditionnaires alliées et commandant opérationnel des forces d'invasion terrestres en décembre 1943 et janvier 1944. A ce moment, le plan prévoit le débarquement de 3 divisions par la mer et de 2 brigades par les airs. Ce total est rapidement porté à 5 divisions par la mer et 3 par les airs par Montgomery.

Le Jour J, initialement fixé au 1er mai 1944, est repoussé au 1er juin 1944 puis au 5 juin 1944, ce délai permettant de bénéficier d'un mois supplémentaire de production de barges de débarquement. Finalement, le débarquement sera reporté au 6 juin en raison de mauvaises conditions météorologiques.

Pour leurrer l'Axe et le persuader d'un débarquement dans le Pas-de-Calais, les Alliés mettent en place un large plan de désinformation appelé opération Fortitude. Une armée fictive est entièrement créée, le First US Army Group, "commandée" par le redouté général Patton, utilisant des bâtiments et un équipement factices (dont des chars d'assaut gonflables), envoyant de faux messages radios. Les Allemands, désireux de connaître le lieu du débarquement, ont un réseau d'espions dans tout le sud de l'Angleterre. Les espions de ce réseau sont cependant, pour la plupart, contrôlés par les Alliés (opération "double-cross") et envoient des messages confirmant que le Pas-de-Calais doit être le point d'attaque. En conséquence de nombreuses divisions blindées allemandes y sont mises en réserve.

Des engins militaires spécialisés sont mis au point spécialement pour l'assaut. Sous les ordres de la 79th Armored Division du Major-General Percy Hobart, des tanks Sherman amphibies sont mis au point, ainsi que des tanks démineurs, poseurs de ponts et de génie routier. Ces chars sont connus sous le nom de Hobart's Funnies ou la "ménagerie de Hobart".

En novembre 1943, lorsque Hitler décide que les risques d'une invasion de la France ne peuvent plus être ignorés, Erwin Rommel est nommé inspecteur des défenses côtières puis commandant du groupe d'armées B (défense du nord de la France). Rommel est persuadé que la meilleure façon de repousser un débarquement côtier est de contre-attaquer à l'aide de blindés le plus vite possible. Il demande donc que des divisions de Panzers soient disposées à à proximité des côtes, mais son autorité est limitée par le fait qu'il n'est pas commandant en chef des forces armées occidentales, poste occupé par le maréchal Von Rundstedt, et que certaines divisions blindées (Panzerdivision de réserve) sont placées sous l'autorité directe de Hitler. Von Rundstedt, soutenu par Heinz Guderian, inspecteur-général des troupes blindées, préfére concentrer les divisions de Panzers plus à l'intérieur des terres afin de pouvoir lancer une contre-attaque massive une fois l'endroit du débarquement déterminé. L'accord consiste donc à garder 3 divisions sous les ordres directs de Rommel, près des côtes, tandis que 3 autres restent placées en arrière et ne peuvent être débloquées sans l'ordre express de l'équipe opérationnelle de Hitler. La couverture aérienne est assurée par 169 avions de chasse (ce qui est peu en comparaison avec la force aérienne alliée). La bataille commence en Angleterre par la construction de ports provisoires qui doivent être acheminés avec les troupes, les plans de reconstruction des lignes de chemin de fer et des routes étant prêts.

Le débarquement






Omaha Beach, 6 juin 1944









Le débarquement allié, connu sous le nom de Jour J (en anglais, D-Day), représente les premières heures de cette opération.Initialement fixé au 5 juin, le débarquement sera reporté au 6 juin en raison de mauvaises conditions météorologiques.

Le 6 juin 1944, 1 213 bateaux de guerre, 736 navires de soutien, 864 cargos et 4126 engins et péniches débarquent 20 000 véhicules et 156 000 hommes sur les plages de Normandie. Les opérations de débarquement, elles, se poursuivront pendant encore plusieurs semaines. Les plages choisies, protégées par les fortifications du mur de l'Atlantique, sont regroupées en 5 zones entre Saint-Martin-de-Varreville, dans le Cotentin, à l'ouest et Ouistreham sur l'embouchure de l'Orne à l'est:

Utah Beach

Omaha Beach

Gold Beach

Juno Beach

Sword Beach

Américains

Américains

Britanniques et canadiens

Canadiens

Britanniques



samedi 22 août 2009

Colleville-sur-Mer

Géographie

Arrondissement: Bayeux

Canton:Trévières

Code postal: 14710

Maire: Patrick Thomines

Mandat en cours:2008-2014

Population: 167hab.(2006)

Densité: 24hab./km²

Superficie:6.93km²

Lieux et monuments

L'église Notre-Dame de l'Assomption de Colleville date des XIIe et XIIIe siècles, classée monument historique en 1840. Elle fut presque entièrement détruite lors le débarquement par des tirs de destroyers américains car le clocher servait de poste d'observation à 7 soldats allemandes. La reconstruction a duré de 1946 à 1951 et a redonné à l'église son aspect d'avant-guerre.

Monuments

L'église

Photo de l'église et son cimetière

Edifiée sous le patronage de Sint Vigor, évêque de Bayeux (511-531), aux XIe et XIIe siècles, elle comporte 2 choeurs et une nef romane.

Les voûtes de la première travée sont de plein cintre. Les suivantes sont plus récentes, construites en même temps que les arcades qui établissent la communication avec le second choeur du XIIIe siècle.

La tour latérale du XIIe siècle est romane, elle se termine par une plate forme entourée d'un parapet et abrite 3 cloches. Le clocher, partiellement détruit lors de la Libération, a été reconstruit à l'identique.

Les fenêtres sont de style gothique et les vitraux ont été restaurés après la dernière guerre.

Le site fortifié Hillman

Photo du Mémorial du site Hillman

Construit par les Allemands à partir de 1942, il compte 18 emplacements bétonnés souterrains qui font l'objet, depuis 1990, d'une restauration bénévole par l'association "Les Amis du Suffolk Régiment" avec l'appui de la commune. Des visites guidées sont organisées régulièrement pendant l'été.


La redoute


Photo d'un aspect de la Redoute

Ancienne fortification militaire conçue selon les plans de Vauban comme défense contre les Anglais, et construite de 1779 à 1782, elle contenait 2 canons de 24 et un obusier et pouvait loger une trentaine de soldats dans ses 2 salles de garde. Vendue par les Domaines en 1833, elle a été rachetée par la commune dans les années 1980. Il en subsiste une bonne moitié, située à Colleville-Plage, au bout de la rue Vauban.





Colleville-Montgomery


La mairie de Colleville-Bourg

Géographie

Arrondissement: Caen

Canton:Ouistreham

Code postal: 14880

Maire: Guy Legrand

Mandat en cours:2008-2014

Population:2254hab. (2006)

Densité:291hab./km²

Superficie: 7.74km²

Histoire

L'exploit de Michel Cabieu est parfois localisé (à tort) à Colleville-Montgomery par certains ouvrages.

Origines

"La ferme de Koli" remonte probablement au Xe siècle, lors de l'installation des anglo-scandinave. Koli est un surnom norrois signifiant "celui qui est noir comme du charbon". Il est très fréquemment attesté en Normandie, dans les autres Colleville bien sûr, mais aussi dans Colletot (Eure), Saint-Romain-de-Colbosc, Co5lmoulin, Boscol (Seine-Maritime) et Couville (Manche). L'emploi de l'appellatif "ville": ferme, puis village, à l'origine, n'est pas antérieur à l'époque mérovingienne. Ce terme roman a pour étymologie le latin villa: domaine rural. Les colons anglo-scandinaves en ont fait un large usage lors de leur installation au Xe siècle. Ils ont aussi fait usage d'un autre appellatif, d'origine scandinave quant à lui, topt devenu "tot" (par exemple dans Colletot) dont la nuance de sens avec "ville" est difficile à établir.

L'importance de l'église montre que la communauté paroissiale était bien vivante dès le XIIe siècle. Des textes du XIIIe siècle font mention de Colleville et règlent la destination des dîmes qui y sont levées. En 1434, la commune abrite 76 feux (soit environ 300 personnes). En 1709, la population est identique (79 feux).

Renommage

La commune s'est appelée Colleville-sur-Orne jusqu'au 13 juin 1946, pour se distinguer d'une autre commune du département, également en situation littorale, Colleville-sur-Mer. Elle doit son nom actuel au général britannique Montgomery qui dirigeait les troupes britanniques sur Colleville lors du débarquement du 6 juin 1944 et qui doit lui-même son nom à un toponyme du Calvados Sainte-Foy-de-Montgomery qui accompagna Guillaume le Conquérant à la conquête de l'Angleterre.

Débarquement

Les commandos français du 1er bataillon de fusiliers marins commandos du commandement Kieffer, après avoir débarqué sur la plage de Colleville, se sont emparés de Ouistreham dans la matinée avant de faire jonction en milieu d'après-midi avec les Airborne britannique à Bénouville (Pegasus Bridge) et de prendre position sur la commune.

La commune est composée de 3 zones

Colleville-Plage

Cette zone est constituée de la plage de Colleville (baignade surveillée tout l'été), ainsi que d'un quartier pavillonnaire situé entre le front de mer et le marais, le long de la route départementale D514 reliant Ouistreham à Lion-sur-Mer. On y trouve un centre commercial, un camping et un club de voile nommé Wind14, ainsi qu'un mémorial dédié à l'action du 1er bataillon de fusiliers marins commandos du commandant Kieffer, érigé sur la digue, dos à la mer.



Un aspect de la plage







Mémorial du Commando Kieffer







Le club de voile Wind14






Statue du général Montgomery




Collevillette

Collevillette est un hameau bordant le marais, situé sur la route départementale D60a qui relie le bourg à la plage, distante de 2.5km.



Maison normande







Le Manoir de Collevillette




Le marais



Colleville-Bourg

Colleville-Bourg est un petit bourg situé en bordure du bois du Caprice, comprenant l'église, amirie, écoles maternelle et primaire ainsi que quelques commerces, un complexe sportif et une aire pour les camping-cars. On y trouve des venelles pittoresques, un pigeonnier datant du Moyen-Âge et quelques autres bâtiments anciens.





Le pigeonnier






Venelle de l'école

Venelle du bourg