Géographie
Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe se situe dans le sud-ouest du pays d’Ouche, un pays normand à cheval sur les départements de l’Orne et de l’Eure ; à la limite du pays d’Auge vers l’ouest et le nord-ouest et du Perche vers le sud.
Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe est arrosée par la Risle, rivière de Normandie prenant sa source à Planches à 5 km à l’ouest de la commune et se jetant dans l’estuaire de la Seine après avoir parcouru le pays d’Ouche et le nord-ouest du département de l’Eure. La commune appartient donc au bassin versant de la Seine.
Elle est bordée par 2 forêts, celle de Saint-Evroult au nord et celle de Moulins-Bonsmoulins au sud-est, laquelle fait partiellement partie de la commune de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe.
La commune est, comme le reste de Normandie et des régions voisines, soumise à un climat océanique.
Le bourg est distant de 15 km de l’Aigle (vers l’est), de 33km d’Argentan (vers l’ouest), de 40km d’Alençon (vers le sud-ouest), de 77 km de Caen (vers le nord-ouest) et de 141km de Paris (vers l’est.
Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe jouxte les communes d’Echauffour et Saint-Pierre-des-Loges au nord, Saint-Hilaire-sur-Risle à l’est, Le Ménil-Bérard et la Ferrière-au-Doyen au sud-est, Mahéru et Fay au sud-sud-ouest et Planches à l’ouest.
Arrondissement : Argentan
Canton : Le Merlerault
Code postal : 61370
Maire : Philippe Bigot
Mandat en cours : 2008-2014
Population : 1 165 hab. (2006)
Densité : 55 hab./km²
Superficie : 21.17km²
Les habitants sont appelés les Valburgeois
Histoire
Les lieux sont cités en 1113. La présence d’un moulin, dit « moulin de Feugeroux » est rapportée en 1809. Sa production est alors de presque 1.25 quintaux de farine. Acquis vers 1869, il est transformé en tréfilerie par ce dernier. La « tréfilerie » cessera son activité en 1910.
En 1864, Sainte-Colombe est réunie à Sainte-Gauburge qui prend le nom de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe. Cette même année, l’église paroissiale de Sainte-Gauburge est détruite. Une nouvelle église est édifiée 5 ans plus tard.
13 ans plus tard, en 1877, la gare de la ville est construite sur la ligne Paris-Granville.
Administration
Le conseil municipal est composé de 15 membres. Actuellement, le maire actuel de Saint-Gauburge-Sainte-Colombe. Il entame son 3eme mandat.
Le siège de la Communauté de communes de la Vallée de la Risle présidée par le maire actuel, se situe dans cette commune.
Jumelage : La commune fait partie du comité de jumelage Courtomer, Moulins-la-Marche, Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe qui est jumelé avec Schmitten depuis 1981. Schmitten est une commune allemande de 8 857 habitants (31 décembre 2007).
Lieux et monuments
Eglise de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe
La commune possède 25 bâtiments inscrits au registre des monuments historiques. L’église de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe a été construite afin de remplacer les 2 anciens sanctuaires, préalablement détruis. La première pierre du nouvel édifice est posée en 1869. en 1875, la nouvelle église est consacrée. D’un point de vue architectural, la nouvelle église est basée sur un plan en croix latine. A une nef unique de 4 travées succède une abside, l’ensemble possédant des voûtes lambrissées en plein cintre. Unique exception, la croisée du transept, garnie d’une fausse voûte en ogives. A l’intérieur de l’église se trouvent un tableau de Saint Ignace (XVIIIe siècle) et un Christ en bois du XVIIIe siècle. Un clocher-porche néo-roman, coiffé d’une flèche polygonale en ardoise, précède la nef. L’église fait partie de la paroisse de Saint Godegrand dans le diocèse de Séez. Un oratoire est visible au bord de la route départementale 926 avant la sortie de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe. Le prieuré de Sainte-Gauburge est un édifice des XIIIe, XVe et XVIIIe siècles.
Vie locale
Ecole primaire de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe
Education : Cette commune est regroupée en pôle scolaire avec Echauffour. Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe a pour aménagement scolaire une école maternelle qui se situe à côté de la mairie et qui accueille les élèves de petite section, moyenne section et de grande section ainsi qu’une école primaire qui accueille les élèves de cours élémentaire 2e année, de cours moyen 1re année et de cours moyen 2e année seulement. Les élèves valburgeois de cours préparatoire et de cours élémentaire 1re année doivent étudier à l’école d’Echauffour. Le collège public le plus proche et se situe à Moulins-la-Marche. Le lycée public le plus proche se localise à L’Aigle à 20km environ de la commune.
Evénements : Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe a sa fête communale le 3e week-end de juin, un marché d’environ 10 exposants au bourg les mercredis et les samedis de chaque semaine et régulièrement le week-end, de nombreux lotos.
Recyclage : Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe possède sa propre déchetterie.
Sports : La commune possède une association sportive l’AS valburgeoise qui est constituée de plusieurs équipes de football, ainsi qu’un centre équestre.
Accès et transports
Liaison ferroviaire : La gare de Sainte-Gauburge est desservie par la ligne Paris-Granville. Elle se situe ainsi sur la ligne 2 du TER Basse-Normandie, et offre des liaisons directes avec la gare de Paris-Montparnasse. La gare connaît l’arrêt de 5 trains TER Basse-Normandie par jour, qui font des voyages entre Paris-Montparnasse et Argentan.
Liaison routière : Le centre de la commune est traversée par la RD926. Un projet de mise en voie rapide est à l’étude pour cette chaussée, en vue de raccorder la ville d’Argentan et L’Aigle à Verneuil-sur-Avre, où la RN12, en 2X2, mène à Paris. Le bourg est également traversé par la RD932, puisqu’il est le carrefour entre ces 2 anciennes nationales. Cette dernière route met le bourg de Saint-Gauburge-Sainte-Colombe à environ 10km de l’A28 vers Rouen, par l’échangeur de Gacé.
Liaison interurbaine : Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe possède 2 arrêts d’autocar desservis par la ligne 50 des transports interurbains de l’Orne Cap’Orne.
Personnalités liées à la commune
Marcel Brossier, né le 3 mars 1909 à Sainte-Gauburge est un des premiers fusillés français pour fait de résistance. Mécanicien habitant Rennes en 1940, il y est condamné à mort le 12 septembre et fusillé le 17 pour avoir sectionné un câble téléphonique militaire de l’armée allemande.
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